In the restroom[PV avec mes 2 colocataires]

Maintenant dans la chambre, Miku avait placée ses effets dans sa partie de chambre et avait déjà visitée toute la maison en entier. Pour la forme, elle avait même testée la scène qui était dans la cours: cette sensation quand on chante... elle n'avait jamais vécu cela avant. Bref, après avoir essayée toutes les attractions, Miku était assise dans la chaise du salon, attendant avec impatiente ses deux colocataires. La porte ne s'ouvrait pas... elle décida donc de remettre un peu ses pensées en ordre, pendant l'attente.

Le premier souvenir qu'elle eu avait rapport avec sa rencontre avec Myuyu, sa petite boule de poil. C'était un après-midi, sur la plage. Il faisait chaud et la jeune fille réfléchissait intensément à son avenir sur cette île. C'est quand elle appela ses parents qu'une petite boulette de poil apparut devant elle. Surprise, cette première se posa des questions puis s'attacha graduellement à elle avec le temps... elles étaient maintenant les meilleures amies du monde. Le second souvenir, quand à lui, était un peu plus mossade: le soir où elle se fit agresser... mais cette pensée noir l'obsédait tant qu'elle ne voulait plus y songer et, revenue dans le monde des vivants, Miku put entendre des coups dans la porte: surement ses colocataires qui arrivait. Souriante, elle leurs cria.

«Oui! Entrez!»

La porte s'ouvrit sur une jeune femme. Mercedes avait totalement changé de style d'habillage depuis la dernière fois. Mais, première question, pourquoi avait-t-elle décidé de faire une coloc' avec quelqu'un d'autre? Tout simplement car, même si elle disposait d'un taux de monnaie assez considérable, elle ne possédait plus le manoir familial, coincé en Angleterre, loin d'ici. Revenons a nos moutons. L'héritière Stiles était légèrement vêtue d'un haut de maillot de bain noir avec de la dentelle autour, ou étaient imprimées des étoiles ammoncelées les unes sur les autres. Comme bas, un mini-short noir, et des bas résille, qu'elle portait avec des bottes noires a talons vertigineux, mais cela aussi, elle l'avait appris dès son plus jeune âge. Elle se trimballait toujours avec sa valise, dans laquelle, je vous le rappelle, étaient entreposés sa carabine, ses vieux pistolets (elle avait cette fois fourré les nouveaux dans ses bottes) et sa dague, en compagnie de documents sur Wonderland. Reprenons. La porte s'ouvrit, pour Mercedes, sur une jeune fille d'environ treize-quatorze ans aux longs cheveux bleu ciel. Aucune aura de Shooting.STAR n'émanait d'elle. La jeune femme s'approcha, faisant le bruit habituel des talons sur le sol. Elle ne s'inclina que légèrement, presque pas du tout, cette marque de respect étant réservée aux gens plus agés (sauf exceptions...):

-Bonjour, jeune fille. Dois-je supposer que... Vous êtes la propriétaire de cette maison?

Mercedes fit un sourire, et les personnes la connaissant diraient qu'elle ne prépare rien de bon.

Tiens, j'ai réussi à trouver mon chemin, en ce jour de soleil. Epatant que je ne me sois pas perdue. Mais après tout, Nekoyono m'a aidée à retrouver le droit chemin de ma maison. Enfin, de ma maison PARTAGEE. Oui, je le précise. Je n'habite pas toute seule, même si j'aurais préféré. En faite non. C'est bien d'être à plusieurs, on se partage les tâches ménagères au moins. C'est dégoûtant le ménage ! Ca salit tout les vêtements, c'est fatiguant en plus. J'arrivais au portail, qui découvrait une immense piscine. Nekoyono recula un peu, effrayé. Il a horreur de l'eau, comme tout chat qui se respecte. Je voyais les murs de la maison, grandir grandir, tellement je suis petite. Couleur gris vert. Singulier, singulier. Je sifflais entre mes dents un bruit d'admiration. J'avançais, jusqu'à trouver la porte d'entrée. Ha, la voilà. Je pris mon chat sur un bras, ma valise qui se fait traîner par l'autre bras. Je toquais, et une jeune fille répondit. Alors j'ouvris, doucement la porte. Une jeune fille était là, un peu plus âgée que moi, cheveux longs turquoises. Une autre, que j'avais déjà rencontrée auparavant, était à ses côtés. C'était Mercedes, la mademoiselle blonde du port. Ma première rencontre. La maison était comme les murs : super technologique. Je poussais encore un sifflement, puis je fis une petite courbette par politesse :

<< Hiyono Takazaki. Enchantée. >>

Toujours vêtue de mon fin kimono, je me dirigeais vers un coin de la salle qui m'intriguait et posais ma petite valisette à cet endroit, pour ensuite rejoindre les deux jeunes filles. Mes futures colocataires. Je leur fis un sourire plutôt rusé.

Maintenant qu'elles étaient entrées, la jeune fille put voir les deux visages des personnes avec qui elle allait, à l'avenir, partager sa vie... si l'on peut dire, privée. Donc, la première semblait plutôt malcommode et, surtout, beaucoup plus vieille qu'elle. Déjà, Miku ne l'aimait pas tant que ça, surtout à cause des présentations: la jeune femme semblait la regarder de haut, ce qu'elle détestait. Tandis que la seconde, elle, paraissait plus jeune, dix-onze ans tout au plus, mais c'est celle-ci avec qui la jeune fille aux cheveux turquoise allait, probablement, être le plus liée d'affinité. Bref, à son tour, Hatsume-chan se présentait, tout en se levant.

«Bonjour à vous deux^^ Si vous voulez savoir, mon nom est Miku Hatsume. Mais appelez-moi Miku-san. Mais bref, heum... si vous voulez déposer vos valises, vous n'avez qu'à... Oh! Quel mignon petit chat!»

Émoustillée, Miku sauta d'un bond vers le chat qui restait là, calme, dans les bras d'Hiyono. Elle n'en revenait juste pas: Elle allait enfin pouvoir avoir chat! Ah oui! C'est vrai! Se rappela-t-elle. Leurs effets personnels... la jeune fille toussota puis leurs adressa de nouveau la parole, cette fois-ci plus calmement.

«Hem, hem... pardonnez-moi^^" C'est juste que... j'ai toujours voulu avoir un chat et... bref, cela vous importe probablement peu. Alors heu... pour vos effets personnels, vous n'avez qu'à monter les escaliers et vous devriez trouver... Ah oui! J'oubliais! Très heureuse d'être votre colocataire!»

Miku leurs tendit la main, voulant se montrer polie, puisqu'elle aussi venait d'une famille très riche, alors valait mieux ne pas briser les traditions.

Miku avait l'air jeune, pleine de vie et toujours prête a rigoler, un peu l'opposé d'elle, froide, posée et n'hésitant pas une seconde a se moquer des personnes qu'elle n'aimait pas. Encore un contraire a ajouter aux six cents cinquante-cinq autres. Mais, doucement, la porte s'ouvrit sur...

Encore Hiyono? Elle pensait pourtant en avoir eu pour son argent.

-Enchantée, Miku-san. Pour information, je me nomme Mercedes, mais libre a vous de m'appeler comme vous le... Attendez.

La jeune femme qui venait de se présenter sous le nom de Mercedes se retourna et revint vers la porte toujours entrouverte de cette maison a l'allure technologique (trop pour elle?). Peu loin d'ici s'élevaient des fourrés, transformant nos trois jeunes filles en trois jolis morceaux de viande, en quelque sorte des cibles idéales et presque trop faciles a tuer. D'ailleurs, elle crut discerner le bout d'un canon de pistolet mitrailleur MP5, dissimulé parmi le fourrage obscur. Un semi-automatique. Elle referma totalement et doucement la porte et sortit sa carabine. Elle devenait paranoïaque, voyant partout et en n'importe qui un danger potentiel (notamment Hiyono pour son système nerveux, mais bref). D'une voix effacée, la professionnelle en armes a feu (et quelque peu en armes blanches) avanca lentement vers l'escalier menant a un balcon, ou elle pourrait abattre ce tireur embusqué. Sans sourire aucun, baïonette de la carabine vers le haut, elle dit:

-Je vous laisse, jeunes filles.

Elle monta l'escalier avec ses talons et alla se poster sur un balcon, en prenant bien garde a se camoufler derrière le rebors gris et vert. Mercedes passa un oeil. Il était presque trop inconscient. Elle se devait, pour une fois, de tirer avec ses deux mains, car elle désirait toucher le coeur. Mettant un oeil sur le viseur, puis visant, elle tira. Cul-sec, dirait-t-on si cela serait de l'alcool. Il s'écroula littéralement. La jeune femme redescendit, rangeant sa carabine, et faisant toujours en continu ce bruit de talons.

La jeune dame aux cheveux turquoises s'était émerveillée devant mon chat, qui dormait toujours paisiblement. Je la laissais faire. Elle avait donc toujours rêvé de caresser un chat ? Tiens donc. Je vais paraître pour une bonne personne. Je lui tendis mon chat, le laissant libre à être caressé. Miku-san. Que je devais l'appeler. Mais elle s'appelait donc Hatsume Miku.

<< Tu peux le caresser autant que tu veux, Miku-san. >>

Elle nous expliqua ensuite où étaient les chambres. Je fis suivre mon regard le long des escaliers, un peu curieuse, puis je pris la main de Miku, que je serrais énergiquement, de mon apparence de gamine toute mignonne. Mercedes, que j'avais déjà rencontrée avant, commença à monter en haut. Je ne la suivais pas, bien sûr, mais je regardais la scène, la porte de l'entrée entrouverte me le permettant. Un monsieur semblait espionné notre intérieur. Ridicule. Mais Mercedes s'en chargea très bien et le visa. Plutôt curieuse, je me retournais :

<< C'est qui, ce monsieur ? >>

» Rpay avec un muet .____.