Elle m'énerve... [PV Mercedes and Lynn ! \o/]

BLESSURE
Urgences.

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Mercedes me fourra rapidement mais avec précaution la seringue qui lui avait permis d’en finir avec son paternel. Elle s’injecta par la suite un autre produit dans une autre seringue. Sans doute de la morphine. Mais que voulait-elle en faire au juste ? J’eus la réponse à ma question dans les secondes qui la suivirent. Seulement, elle s’en donna un peu trop je crois car elle sombra dans un profond sommeil. Son père se réveilla quelques minutes après, vint s’accroupir près d’elle et lui parla dans son sommeil. Je ne faisais rien. Je savais, je ne sais par quel miracle, qu’il n’allait pas l’achever pendant son sommeil. En effet, il se leva et il s’en alla, tel un assassin après avoir achevé sa victime. Cheveux au vent, il n’eut pas un regard envers les spectateurs et les arbitres. Par la suite, je me suis avancé vers la jeune fille aux cheveux blonds, gisant au sol, inconsciente. Sans un bruit, je l’ai soulevé et me suis dirigé vers la sortie de l’arène de verre.

Je marchais silencieusement, traversant le karaoké à grandes enjambées. Je suis sorti du lieu, Mercedes dans mes bras. Et dire que ma première journée d’amusement allait se terminer à l’hôpital… C’était vraiment pas veine ! Sans un regard pour les passants qui me regardaient bizarrement, sûrement étonnés de me voir porter une jeune fille maculée de sang, je marchais droit vers l’hôpital le plus proche. Je l’aperçus, loin devant moi, de toute sa grandeur. Blanc et ayant pour enseigne : H Ô P I T A L _ W O N D E R L A N D. Mon arrivée là-bas m’avait paru une éternité… Mais surprise ! Qui ai-je vu là-bas, dos contre un mur, croisant les bras et me regardant d’un air malicieux ? Vous n’avez pas deviné ?! C’était mon idiote de cousine voyons !

Je l’ai regardé avec des yeux lui lançant des éclairs. Contrairement à ce que je voulais que ça lui fasse, cela l’a fit sourire encore plus. Enfin, elle éclata d’un petit rire, se plaquant sa main droite sur sa bouche pour ne pas rire trop fort. J’ai abandonné Mercedes aux mais plus expertes que les miennes des docteurs et infirmiers. Peu après, je me suis précipité vers elle, le regard remplit de fureur. Je me suis planté devant elle, croisant les bras. Elle savait très bien ce que j’attendais d’elle. Ce qu’elle pouvait m’énerver quand elle affichait son sourire narquois… ! C’était tout simplement insupportable.

Mercedes se sentait bien dans son sommeil, malgré le sang s'en allant. Elle sentait une douce chaleur contre elle, agréable, presque indispensable et vitale. C'est ainsi que, durant son sommeil, plusieurs fois, comme une petite fille, elle saisit les vêtements de Lyn' et se blottit contre le corps de celui-ci, semblant réclamer cette chaleur. Puis ils arrivèrent a l’hôpital, enfin. Lorsqu’ils firent l’échange de son corps, le sang avait déjà tâché les mains du garçon et coula en petites gouttes, comme dans une pluie fine. Elle fit même un murmure, que lui seul pouvait entendre avec son ouïe, un genre de « Ne partez pas… »… Mais elle partit bel et bien dans le blanc resplendissant de luxe de l’hôpital. De son côté, Lynéis semblait avoir quelque accrochage avec sa cousine. Peu après, disons vingt minutes, elle se réveillait dans un lit blanc. Les docteurs semblaient bien avoir profité de son abus de morphine pour lui faire quelques points de suture, l’endroit étant caractérisé par une importante masse de sparadrap. Presque aussitôt après la fin de sa léthargie, quelqu’un entra, posant du thé sur une table de chevet puis partant. Mercedes saisit la tasse d’un coup sec et but un petit peu de son contenu. Sur la table était également marqué son prénom et son nom sur une feuille, et également sa valise au pied de celle-ci. Mais seule elle et ce qu’il restait de sa famille, sous-entendu son père, connaissaient le nom complet. Mercedes Gwendolyn Ruri Stiles. Gwendolyn… Sa petite sœur avait porté le même nom. Et Ruri… Imagination débordante de son père sans doute ? Elle s’assit sur le lit, quand quelqu’un entra… Elle arma sa carabine et la pointa sur la porte.

RIRES
excuse-moi.

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Le regarder venir, se faire passer pour sérieuse et ne pas exploser de rire. Tu as as compris, Lynn, ne gaffe pas. Et bah bonne chance à moi ! J'attendais sagement et patiemment que Lyn revienne de son sauvetage héroïque. Je m'attendais à ce qu'il arrive tranquillement, peut-être avec un pas précipité, que ses yeux furax me lançant des éclairs me fixent avec colère et froideur, qu'il vienne se planter devant moi droit comme I et qu'il croise ses bras sur son poitrail en ne me demandant rien, juste savoir pourquoi je riais. Bingo, sur ce point-là, j'avais juste. Il est sorti d'une chambre et s'est dirigé vers moi, de la même manière que je vous ai décrit. Ne rigole pas. Reste sérieuse jusqu'au bout... Vous croyez vraiment que j'y suis arrivée N Si oui et bien vous vous êtes fourrés le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ! Quand mon cousin s'est arrêté devant moi, j'ai explosé de rire, me retenant à ses épaules. Certaines personnes me regardèrent avec étonnement, avant de disparaître vite fait bien fait dans une pièce avoisinante. Lyn a arqué un sourci. J'essayais tant bien que mal de reprendre ma respiration. Quand je fus enfin calmée et ayant repris mes esprits, j'ai inspiré profondément avant de dire :

- Excuse-moi.
C'tout ? Oui. What else ? J'ai continué à le fixer de mes yeux de loup. D'un sourire qui se voulait narquois, je lui ai dit tout un blablatage inutile et dont il se serait bien passé. Mon regard se posa finalement sur la chambre dont venait de sortir un médecin, bloc-notes en main. Abandonnant Lyn quelques secondes, je me suis dirigée vers le médecin en question et lui ai demandé où était la chambre de Mlle Stiles. Il m'a indiqué que c'était celle dont il venait juste de sortir. Génial. Revenant au pas de course vers mon cousin, je l'ai pris par le bras et l'est entrainé vers le lieu où je voulais aller. D'un ton enjoué qui avait une pointe d'humour et qui se voulait taquineur, je lui ai dit :

- Viens, on va voir ta protégée !

MOQUERIE
ça s'appelle du fouttage de gueule !

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Un regard sérieux, au début. Puis survint un rire moqueur et désagréable à mon oreille. Elle était littéralement pliée en deux, se retenant à mes épaules. Fouttage de gueule ? Oui, ce sont les mots exact. J'ai continué à la regarder froidement. Si le mot exaspérant n'existait, c'est certainement cette jeune fille de quinze années qui se tient devant moi qui en serait le nom, c'est-à-dire Lynn... Elle mit un temps fou à se calmer, ce qui ne pas étonné du tout, venant de sa part. Elle a juste émit quelques mots d'excuse en guise de justification. Typique. S'en allant a pas de course vers un médecin qui sortait d'une chambre, elle me laissa en plan, pour aller demander je ne sais quoi à ce pauvre homme qui allait sûrement subir un questionnaire sans merci. Faux. Elle est revenue seulement deux secondes plus tard pour m'attraper par la main et me tirer Die sait où. Lyn a prononcé une phrase dont je n'ai entendu que les deux derniers mots : ta protégée. On se dirigeait donc vers la chambre de Mercedes...

Sur le chemin, certaines personnes nous regardaient de travers, sûrement à cause de nos cheveux très étranges. Oui, deux personnes aux cheveux vert pomme pétant et une autre à la couleur rousse et déambulant dans un hôpital ne passent pas inaperçues. On est entrés dans un petit couloir menant sur plusieurs chambres. On a tourné dans plusieurs autres couloirs pour enfin atterir devant la chambre de Mercedes. D'un geste instinctif et sec, j'ai ouvert la porte à la volée. Cet hôpital était un vrai labyrinthe. Blanc de surcroit. Peut-être était-ce une mauvaise habitude d'entrer si soudainement, mais c'était si... normal pour moi, si naturel. Bien sur, la fille aux cheveux blonds qui était sur le lit à pointer sa carabine sur... Lynn. Ouaip, pas sur moi cette fois mais sur ma cousine. Je souriais narquoisement à l'intérieur de moi, me disant que c'était bien fait pour elle.

Je me suis approché du lit et ai posé ma main sur la carabine pour lui faire signe de l'abaisser. C'est un avec un regard toujours aussi froid que j'ai fait signe à ma cousine de ramener sa fraise. Mercedes avait des points de sutures. Les médecins avaient du profiter de son sommeil pour les faire, sans doute par peur qu'elle ne supporte pas les aiguilles. Apercevant un robinet dans un coin de la pièce, toute aussi blanche que le bâtiment, je m'y suis dirigé pour me laver les mains. Me les séchat rapidement, je suis revenue aux côtés de Mercedes, ainsi qu'à ceux de Lynn

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Mercedes abaissa son arme et la mit contre le lit, obéissant a Lynéis, fixant la nouvelle venue puis le jeune homme, et poussant enfin un soupir d'exaspération, voyant un nouveau médecin qui s'aventurait dans son périmètre. Interdiction d'avoir des armes dans l'établissement? Elle pourrait tout faire sauter si elle le voulait. Mais il ne venaitpas pour ca, a son grand malheur. Paperasse. La jeune femme retint ses nerfs de se briser en un coup et retrouva, ou du moins essaya de retrouver son calme de "lady", tel qu'elle se devait l'avoir. Prénom. Nom. Déjà c'en était trop pour la Stiles dont les mains tremblaient de colère, faisant également trembler le medecin de terreur. Avec un sentiment mitigé, elle lui donna toutes les informations qu'il désirait, non sans amertume.

-.... Mercedes Gwendolyn Ruri Stiles. Dix-neuf ans. Pas de téléphone. Dernier domicile connu: Maison de Miku Hatsume. Profession... Aucune. *elle jeta un oeil a la feuille* Groupe sanguin A+.

Elle se tut, avec un amer sentiment de travail accompli. Ecco, comme dirait une certaine professeure d'italien. Ainsi, le medecin, satisfait par ces reponses et n'osant pas en demander plus, partit en fermant la porte derrière lui, laissant Mercedes s'adonner a regarder ce morceau de sparadrap lui barrant la poitrine. Ses yeux regardèrent le soleil entrant par l'immense fenêtre qui remplacait le mur donnant sur le vide et le paysage. Nouveau soupir. Elle se tourna vers Lyn', baissant les yeux, suite a sa déclaration:

-Merci, je te dois une fière chandelle. Mon idiot de père m'aurait laissée mourir la-bas rien que pour me donner une leçon sur la survie, en enfer.

» [Mercedes] Dessins
» Let's GO ! ~ [PV Mitsuko/Mercedes]